À la Une: 24h pour éviter la paralysie du gouvernement américain et sauver les réformes
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La première économie mondiale menacée de « shutdown », voilà qui interpelle la presse européenne qui revient globalement sur l’impérieuse nécessité « que les élus américains se mettent d’accord sur un budget fédéral avant ce soir minuit, à défaut de quoi les finances du pays seront gelées ». Mais si au-delà du danger « d’une fermeture du gouvernement », les « prochaines 24 heures seront également et surtout cruciales, pour sauver l’ambitieux programme de réformes de Joe Biden », souligne le Guardian. « Les prochaines heures montreront clairement si les démocrates s’accordent pour faire passer une extension du filet de sécurité sociale unique en son genre, ou bien, dit le quotidien britannique, s’ils sont sur le point de faire échouer tout l’agenda de réformes du président Biden ».
La presse américaine retient également son souffle, et ne cache pas son inquiétude, « tous les efforts déployés par le président pour négocier un accord avec son propre camp sont restés jusqu’à présent “lettre morte” », déplore le New York Times. « Hey les élus démocrates, arrêtez donc de vous comporter comme des enfants ! », admoneste de son côté l’éditorialiste du Washington Post, l’échec dit-il « n’est pas une option », « si vous ne vous mettez pas d’accord, vous tuerez le programme de Biden, condamnerez sa présidence et faciliterez la prise de contrôle du Congrès par les républicains ». Des républicains « plus autoritaristes que démocrates », met en garde l’éditorialiste du Post.
Le ton monte entre Moscou et Berlin après la fermeture de RT sur YouTube
« La Russie menace YouTube de représailles, pour avoir bloqué les deux chaînes en langue allemande du diffuseur russe RT », anciennement Russia Today, des chaînes qui selon YouTube auraient « diffusé de fausses informations sur la pandémie », explique la presse allemande. Et il n’en fallait pas plus pour que Moscou accuse Berlin « de déclencher une guerre d’information contre la Russie », « une véritable agression », « un acte de censure », autant d’accusations notamment la dernière qui fait doucement rigoler l’éditorialiste de Die Welt « très drôle de la part d’un État russe qui plus que tout autre État dans le monde a fait de la désinformation organisée un véritable outil de sa politique étrangère ».
« Même la rédactrice en chef de RT Allemagne ne prétend pas faire du journalisme objectif », raille de son côté le Volksstimme qui dénonce une « chaîne de propagande pour le gouvernement russe ». Les menaces russes contre YouTube « risquent de servir de prétexte à son interdiction », redoute de son côté le Frankfurter Zeitung qui explique que c’est sans doute là, la véritable ambition des dirigeants russes : « faire interdire le portail vidéo qui est le média préféré de l’opposition russe ».
La presse chinoise met en garde le nouveau Premier ministre japonais Kishida
L’éditorialiste du Global Times, le quotidien nationaliste chinois, s’inquiète notamment de la volonté exprimée du nouveau futur Premier ministre japonais « de renforcer la défense anti-missile du Japon, ainsi que la coopération avec les États-Unis ». Autant de « gestes anti-chinois », aux yeux du Global Times qui recommande fermement à Kishida « le maintien d’une ligne prudente à l’égard de Pékin, dans l’intérêt du Japon », dit encore l’éditorialiste qui menaçant, met en garde « contre la stratégie mortelle pour le Japon d’aider les États-Unis à contenir la Chine ».
Britney Spears enfin libre, après une décennie de tutelle paternelle
À 39 ans, la chanteuse recouvre sa liberté après 13 ans passés sous la tutelle de son père Jamie Spears, « la situation n’est pas tenable », a jugé hier soir le tribunal de Los Angeles qui « l’a ainsi suspendu de son rôle de tuteur », commente l’ensemble de la presse américaine. Depuis 2008, le père de Britney a cherché « à contrôler la vie et les affaires de sa fille en invoquant ses problèmes de santé mentale et de toxicomanie », explique le New York Times, le quotidien américain qui avait révélé récemment dans un documentaire qu’entre autres abus « son père avait fait installer des micros dans la chambre de sa fille, et un mouchard également sur son téléphone ».
Une « tutelle toxique », prend fin à la grande joie des milliers de fans de la chanteuse et des personnalités qui la soutenaient depuis des années sous le hashtag #FreeBritney, souligne encore la presse, qui met en avant également la satisfaction des associations qui luttent contre les curatelles « abusives et illégales ».
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