À la Une: l'Europe divisée sur la levée des restrictions sanitaires, les États-Unis s'interrogent
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« L'après Omicron se dessine en Europe », titre Le Soir alors « qu'après le Royaume-Uni hier, le Danemark, la Finlande et la France amorcent la levée progressive des restrictions sanitaires », en invoquant souligne le quotidien belge « un niveau d'hospitalisations plus faible que lors des vagues précédentes ». Pour ces pays l'objectif est donc désormais « de vivre avec le virus », en s'appuyant sur une population largement vaccinée qui devrait « permettre d'éviter les cas les plus graves », note encore Le Soir. Une approche qui laisse complètement dubitatif La Repubblica, qui ironise sur « cette nouvelle ère de liberté » alors que, dit-il, Omicron continue à balayer l’Europe. « Même le maire de Londres, Sadiq Kahn maintient le port du masque dans les transports », note le quotidien italien qui s'interroge sur « Ce qui va se passer lorsque l'effet des troisièmes doses de vaccin commencera à s’estomper ». Une préoccupation partagée par le Wall Street Journal, qui souligne de son côté « L’apparition d'un sous-variant d’Omicron, connu sous le nom de BA.2, qui gagne du terrain au Royaume-Uni mais également au Danemark ». « Si rien ne prouve encore qu'il pourrait provoquer des formes plus graves de la maladie, cela reste une source de préoccupation », estime encore le quotidien américain. « Omicron relâche son emprise, mais la pandémie est loin d'être terminée », prévient également le New York Times pour qui « Le virus continue à trouver ses marques ». « Omicron est un signal d'alarme sur la nécessité de vacciner le monde », fait également valoir le Washington Post : « Tant que des milliards de personnes des pays les pauvres n'auront pas été vaccinés, explique-t-il, les conditions restent idéales pour l'apparition de nouveaux variants ».
Biden s’engage à nommer une femme noire à la Cour suprême des États-Unis
« Pour la première fois de l’histoire, une femme noire pourrait siéger à la Cour suprême, en remplacement du juge Breyer qui a annoncé hier sa démission », salue le Washington Post qui y voit également une possible bouffée d'oxygène pour le président Biden « assailli de problèmes, de la Russie à la pandémie en passant par un programme national au point mort », « La retraite de Breyer donne à Biden une nouvelle opportunité de victoire dont il a grand besoin », commente le Post. « Après une série de défaites législatives, la possibilité pour Biden de tenir sa promesse en nommant une femme noire est une occasion de montrer aux progressistes qu'il peut encore apporter des changements », souligne de son côté le New York Times qui met en garde néanmoins contre le risque d'un échec « dans un Sénat à 50-50 ». Une majorité très mince, analyse ainsi le Post qui estime « que cette nomination » qui doit donc être avalisée par le Congrès, « est la bataille que Biden ne peut pas se permettre de perdre ».
Vladimir Poutine aurait « une fortune cachée » en Suisse
Alors que les États-Unis menacent le président russe de sanctions personnelles en cas d’invasion de l’Ukraine, ces éventuelles sanctions réveillent « L'histoire suisse de la fortune de Vladimir Poutine », rapporte Le Temps, le quotidien suisse qui met en avant que le président russe aurait contourné la loi lui interdisant de détenir des avoirs à l'étranger et « détiendrait (ainsi) des centaines de millions d'euros dans des banques suisses via l'intermédiaire de prête-noms ». Des montages financiers qui ont été révélés par les fameux Panama Papers en 2016, explique Le Temps qui souligne que la Finma, le gendarme de la place financière suisse a notamment dans son viseur « La succursale zurichoise de la Gazprom Bank, suspectée de blanchiment d’argent ». Rien n'a pu être prouvé, note le quotidien suisse « mais l'affaire pourrait revenir à l'ordre du jour si les sanctions américaines deviennent une réalité ».
La fin de 30 ans de brouille entre l’Arabie saoudite et la Thailande
La réconciliation a été scellée cette semaine, rapporte le Washington Post avec la visite à Riyad du Premier ministre thaïlandais, et un long entretien avec le prince Ben Salman, au terme duquel les deux dirigeants ont mis fin à « trois décennies de méfiance et d'hostilité suite à un vol rocambolesque de bijoux ». « 20 millions de dollars de bijoux dont un diamant bleu de 50 carats », avaient été ainsi dérobés en 1989 par un employé thaïlandais dans le palais d'un prince saoudien. L'homme avait été vite appréhendé et certains diamants retrouvés, sauf le fameux diamant bleu qui n'a toujours pas refait surface. Quatre diplomates saoudiens, sans doute à sa recherche, avaient été également mystérieusement assassinés à Bangkok dans les années 1990. « Cette page tragique est donc tournée », fait valoir le Post, Riyad et Bangkok souhaitant au plus vite reprendre leur coopération économique, cette longue brouille aurait coûté « des milliards de dollars en matière commerciale » entre les deux pays, note de son côté Arabnews.
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