À Naples, un café sospeso, est un second café que l'on paie et qui sera offert à qui n'aura pas les moyens de s'en payer une tasse. Cette vieille tradition a inspiré le nouveau roman d'Amanda Sthers. Une immersion dans la foule napolitaine à travers sept portraits aux goûts de poésie, d'humanité, de générosité et d'émotions.

Amanda Sthers, une femme de plume et une femme d’écrans. Elle a écrit du théâtre et des romans, des chansons et des scénarios pour le cinéma et pour la télévision. Avant « Ma Place sur la Photo », « Chicken Street », « Le Vieux juif blonde » ou « Les Érections américaines », elle écrivait déjà des textes pour les 60 premiers épisodes de la série télé « Caméra Café ».
Le café, elle le retrouve dans son nouveau roman. Pas un café de bar automatique, mais un café qui se déguste en salle ou au comptoir. Un café aux arômes subtils, empreints de nostalgie, de poésie, de sentiments, de générosité et d’humanité, un café parfois un peu sucré comme l’amour naissant, parfois un peu amer comme l’amour perdu. Car il est aussi beaucoup question d’amour dans ce livre : forcément, on est en Italie, ou plutôt à Naples, la ville du fameux « cafe sospeso ».
« Le café suspendu », le nouveau roman d’Amanda Sthers, est publié chez Grasset.
Reportage : En Tunisie, même si la francophonie est en perte de vitesse, certains la font revivre grâce à la littérature française et arabe. C’est ainsi que, pendant le mois de Ramadan, l’Institut français a organisé des joutes littéraires entre des poèmes en arabe autour de l’histoire d’amour « Majnoun Leila » écrite par le poète arabe Qais Ibn Al Moullawah et « le fou d’Elsa » d’Aragon, qui s’était inspiré du mythe pour son recueil de poésie. Une ode à l’amour et à la liberté grâce à un dialogue entre les deux langues que nous présente Lilia Blaise.
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