À travers des œuvres d'art et des documents inédits, le musée du Quai Branly rend un vibrant hommage et dresse un portrait original de Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal après son indépendance en 1960 et grand promoteur du concept de la négritude.

Pour certains, Léopold Sédar Senghor est d’abord un intellectuel, un poète, un écrivain, un grand défenseur de la francophonie, membre de l’Académie française. Pour d’autres, il est un militant de la présence africaine à travers le monde, un des artisans et des promoteurs d’un concept à la fois ancré dans l’histoire et profondément moderne : la négritude. Pour d’autres encore, un chef d’État, le premier président de la République du Sénégal, juste après l’indépendance. Pour d’autres enfin, l’infatigable promoteur des arts africains en Afrique et ailleurs. Il était certainement tout cela à la fois.
Ces quatre dimensions s’entrecroisent au sein d’une exposition qui vient d’ouvrir ses portes à Paris. Deux des commissaires de l’exposition sont aujourd’hui les invités de VMDN : Mamadou Diouf, professeur d’Études africaines et d’Histoire à la Columbia University de New-York et Sarah Ligner, conservatrice du Patrimoine et responsable de l’Unité patrimoniale mondialisation historique au musée du quai Branly-Jacques Chirac. C’est ce musée situé à l’ombre de la Tour Eiffel qui accueille l’exposition « Senghor et les arts, réinventer l’universel », à découvrir jusqu’au 19 novembre 2023.
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