«James Brown mettait des bigoudis» de Yasmina Reza, l'identité en pièce principale
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Pour sa onzième pièce, la dramaturge Yasmina Reza explore dans le rire et la mélancolie la question de l'identité. Une création qui interroge avec poésie et fantaisie notre rapport à la différence.
C’est une pièce qui fait rire mais qui reflète pourtant une grande souffrance et une certaine mélancolie. Une pièce qui interroge ce qui fait l’identité d’un être humain, son rapport à la différence de l’autre et à ses propres fêlures. Une pièce qui ne donne pas les réponses, qui ne conclut jamais, qui n’est ni une leçon de morale ni un vade-mecum de l’existence, mais qui laisse aux spectateurs un étrange parfum de questionnements et de fantaisie, teinté de poésie.
Sur scène, cinq comédiens, un musicien et un arbre qui donnent corps au texte de Yasmina Reza. Parmi eux, Christèle Tual et Josiane Stoléru qui accompagnent aujourd’hui la dramaturge et metteuse en scène dans ce studio.
« James Brown mettait des bigoudis », la onzième pièce de théâtre de Yasmina Reza est à découvrir au Théâtre de la Colline à Paris jusqu’au 15 octobre 2023.
Reportage : direction le Brésil, et plus précisément la ville de São Paulo. Depuis 2016, la compagnie Mungunza a créé le Théâtre Conteiner, au coeur de la ville, dans un territoire que l’on surnomme « Cracolândia ». À cheval entre plusieurs quartiers du centre, ce territoire est un concentré de misère sociale depuis 30 ans. Près de 1 500 personnes vivent et dorment dans des conditions précaires, dans la rue, dans ce qui est considéré comme le plus grand territoire de consommation de crack d’Amérique Latine. Dans ce contexte, le théâtre fait figure de résistance. Notre correspondante Sarah Cozzolino nous y emmène.
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