Après le Covid, les projets de nouveaux aéroports se multiplient
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Le monde d'après n'a pas vraiment fait disparaître le monde d'avant... Dans certains secteurs très touchés par la pandémie de Covid-19, il semblerait même qu'on en soit loin. Exemples avec le transport aérien.
Barcelone, en Espagne, veut encore plus de touristes. Avec 55 millions de passagers par an, l’aéroport de la ville est devenu trop petit selon l’organisme de gestion des aéroports espagnols AENA qui souhaite construire une nouvelle piste qui permettrait à la ville de devenir un «hub international», et d’accueillir 80 millions de passagers en 2031. Un reportage d'Elise Gazengel.
Aux Pays-Bas, Schipol près d'Amsterdam, est le 3ème plus grand aéroport d'Europe, derrière Londres-Heathrow et Paris-Charles de Gaulle. En moyenne, chaque année, près de 70 millions de personnes y transitent. Et même frappé de plein fouet par les restrictions de voyage liées à la crise sanitaire, le secteur aérien estime avoir besoin de plus de place pour poursuivre son essor. d'où ce projet très polémique de nouvelle infrastructure censée désengorger Schiphol : l'aéroport de Lelystad. Antoine Mouteau.
Parfois, les projets de nouveaux aéroports tournent à l'Arlésienne. C'est le cas à Lisbonne au Portugal. Cela fait 50 ans que la ville envisage de construire le NAL, le nouvel aéroport de Lisbonne. Un vieux projet donc, qui ne parvient pas à aboutir. Mais le développement touristique du pays est tel que le projet est redevenu d'actualité, sans compter les rebondissements. Marie-Line Darcy.
Et si la solution, c'était le train ? L'Union Européenne veut pousser plus de citoyens à privilégier ce moyen de transport : cette année 2021 est l'année européenne du rail. Mais, cela vaut aussi pour le transport de marchandises.
À Aubange en Belgique, à la frontière avec le Luxembourg et la France, se trouve le plus grand port sec belge, le terminal container d‘Athus. Grâce à des fonds européens, il va bientôt bénéficier d‘une nouvelle ligne ferroviaire avec la France. C'est un reportage de nos confrères de la RTBF, Sébastien Noël et Alice Debatis.
La nouvelle figure de la gauche espagnole
En Espagne, c'est Yolanda Diaz, la ministre du Travail, qui incarne désormais l’Union de la gauche après le départ de Pablo Iglesias, le fondateur de Podemos. Elle lui a succédé à la vice-présidence du gouvernement et à la tête du groupe Unidas Podemos au Congrès des députés. Un portrait signé Béatrice Leveillé.
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