Reman célèbre la jeunesse et la fierté burkinabè avec son hit «Daaré»
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Une semaine qui s'ouvre sur un choc de styles avec Reman, Shenseea, Gradur, Zed, Niska, Guy2Bezbar, Ayra Starr et Rema

L’alliance électrique d’Ayra Starr et Rema dans « Who's Dat Girl »
Ayra Starr et Rema incarnent la génération Z de l’afrobeats. Les deux stars, signées très jeunes par Don Jazzy sur le prestigieux label Mavin Records, se sont imposé dès leurs premiers singles. En 2025, tournant majeur pour ce duo officiel avec « Who’s Dat Girl ». Un morceau très attendu qui est une joute rythmique où chacun affirme son identité tout en se complétant parfaitement. Sur un beat afro-dancehall électrisant, ponctué de sons orientaux et de riffs hypnotiques, Ayra chante la confiance, l’attitude et la lumière qu'incarne cette fameuse femme alpha contemplé par le reste du monde pendant que Rema, tout en mystère et en flow suave, vient équilibrer la tension sensuelle. Sur Instagram, les deux artistes ont posté des photos croisées, chacun portant un t-shirt à l’effigie de l’autre, provoquant un raz-de-marée de spéculations et de fan theories sur leur « connexion » avant la sortie de « Who’s Dat Girl ».
« Le Mouvement » : Gradur, Niska, Guy2BezBar et Zed unis pour la gloire du Congo
Gradur, le Sheguey Vara du rap français, a imposé sa marque de fabrique dans le rap français. Il a récemment recentré son art vers son identité et son engagement, notamment avec le morceau « Free Congo », véritable plaidoyer pour la paix et la dignité du peuple congolais. En 2025, il revient en chef de file avec « Le Mouvement », un feat volcanique réunissant Niska, Guy2BezBar et Zed. Ce quatuor d’artistes représente à eux seuls toute la diaspora congolaise du rap français. Ce morceau est un manifeste identitaire, une célébration de la réussite afro-descendante sans complexe. Le titre sonne comme un cri de fierté, une ode à la réussite née de la rue et du Continent. Musicalement, c’est une Trap survoltée, calibrée pour les clubs, mais traversée par des expressions en Lingala qui font vibrer la diaspora. Certains fans surnomment cette collaboration « le mini-sommet congolais du rap français », tant la complicité entre Gradur, Niska et Guy2BezBar évoque une réunion de frères d’armes venus rappeler leurs racines. Et pour les connaisseurs, le jeu de mots « Le Mouvement » cache aussi une allusion à la « danse du charo » de Niska, transformée ici en danse de la fierté africaine.
De la galère à la gloire, Shenseea prêche la réussite féminine avec « Boss Up »
Shenseea, icône mondiale du dancehall et de la pop afro-caribéenne, est de retour avec « Boss Up », un hymne mondial d’émancipation au moment même où elle signe un contrat majeur avec Sony Music, symbole parfait de son ascension. Sur ce titre, elle ne chante pas seulement la réussite, elle l’enseigne : « Lâche cet homme dont tu n’as pas besoin. Va chercher ton argent et dépense-le pour toi ». Dans un mélange explosif de dancehall, R'n'B et afrobeat, Shenseea célèbre la force économique et émotionnelle des femmes, prônant l’indépendance, la confiance et le self-care. Ce titre, « Boss Up », vient justement d’une fille qui a tout connu sauf le confort : une jeune mère sans diplôme devenue millionnaire grâce à son talent et sa ténacité. Shenseea incarne ce qu’elle prêche : le travail et la résilience. « L’argent ne m’a pas changée, il m’a simplement rappelée que je le mérite », déclare-t-elle.
Reman célèbre la jeunesse burkinabè avec « Daaré »
Reman est l’un des jeunes artistes qui redéfinissent fièrement le son du Burkina Faso moderne. Le natif du quartier populaire de Pissy, à Ouagadougou, s'est fait remarquer très tôt par Floby, véritable star nationale. Il a su transformer cette opportunité en tremplin sans jamais renier ses racines. Son style mêle habilement afropop, rythmes traditionnels mooré et énergie contemporaine. En 2025, il confirme sa montée en puissance avec « Daaré », un titre dont le nom signifie en mooré « Je m’en irai » ou « Je m’affirme », un message de conquête et de liberté. Musicalement, c’est une composition faite pour la scène et les foules, un morceau qui respire la victoire et la persévérance après des années de lutte artistique. Reman a littéralement fait bouger le pays, remplissant le Stade Municipal de Ouagadougou en 2024. Et il ne l’a pas fait seul : ses fans, qu’il appelle affectueusement les « Rágbíssis », se sont mobilisés comme une armée joyeuse, vêtus de t-shirts à son effigie, dansant et chantant chaque refrain.
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