Victoire pour le doublage français, hacking sur Steam et retour de la Paris Games Week

Que s’est-il passé dans le monde du jeu vidéo cette semaine ? Voici des nouvelles positives, ou en tout cas, qui vont redonner de l’espoir à certains. En commençant par le retrait de la voix de Françoise Cadol, générée par IA dans les derniers opus de Tomb Raider IV et VI.

Vue du jeu vidéo « Tom Raider IV - V - VI, Remastered ». © Aspyr

Françoise Cadol obtient gain de cause pour l'usurpation de sa voix par l'IA. L’actrice, qui a prêté sa voix à Lara Croft, a déposé plainte auprès du studio Aspyr, qui a finalement répondu à cette accusation en s’excusant de la « gêne occasionnée ». Ils ont également retiré toutes les séquences de voix générées par l’IA. Il se trouve que Françoise Cadol n’est pas la seule à avoir été avertie de ce vol, le même problème s’est posé pour les comédiens qui ont prêté leur voix en anglais. Aucun d’entre eux n’avait été averti de l'entraînement de leur voix par IA. Conséquences, pas de version française pour les derniers Tomb Raider.

Plus tôt cette année, c’est Electronic Arts qui avait retiré tout le doublage français de son jeu Apex Legends, car les comédiens avaient refusé de signer un contrat qui demandait à entraîner leur voix avec de l’IA. L’objectif était bien entendu de les remplacer par la suite, parce que dans les grosses équipes de production, malheureusement, l’IA prend de la place. Mais à quoi pensaient les équipes de Tomb Raider, qui n’est pas un petit jeu indépendant, mais une licence bien connue ? La supercherie allait donc forcément être dévoilée, et effectivement, ils ont été pris la main dans le sac.

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Le streamer letton Rastaland se fait hacker en live

Un streamer du nom de Rastaland atteint d’un cancer rare avait récolté en ligne près de 31 000 dollars en cryptomonnaie, auprès de sa communauté pour payer sa chimiothérapie. Tout allait bien jusqu’à ce qu’un de ses spectateurs l’incite à télécharger BlockBlasters, un jeu de tir gratuit et disponible depuis juillet sur la plateforme Steam. Quelques semaines plus tard, le streamer a découvert en direct qu’une mise à jour de ce jeu avait drainé et hacké les 31 000 dollars qu’il avait récoltés. La vidéo de sa détresse a fait le tour du web, si bien qu'en quelque temps, il a reçu le soutien de sa communauté et récupéré toute la somme perdue via des dons.

Cette affaire remet en lumière le filtrage, parfois aléatoire, des jeux sur la plateforme Steam. Des jeux qui devraient être interdits sont en fait considérés comme parfaitement légitimes. Je pense à certains qui promeuvent sans aucun détour le viol ou l’inceste comme No Mercy, un jeu qui n’a été retiré qu’après les plaintes de la communauté. Et cette fois, c’est BlockBlasters qui s’est fait passer pour inoffensif, alors que ses fichiers d’installation libéraient plusieurs infections qui permettaient de récupérer les identifiants Steam et autres données sur le portefeuille en cryptomonnaie des utilisateurs. Comme quoi, même dans le jeu vidéo, faites attention à ce que vous téléchargez.

La Paris Games Week revient en octobre avec des nouveautés

La conférence de presse de la Paris Games Week s’est tenue cette semaine avec l’annonce de plusieurs nouveautés : des sessions nocturnes avec des événements esport, et performances artistiques au Dôme de Paris, une direction artistique qui évolue grâce à leur collaboration avec l’artiste Bigflo, ainsi que bien d’autres surprises. Mais à quoi pourra-t-on jouer sur le salon ? On aura droit à quelques sorties de jeux intéressantes comme Little Nightmares III, Metroid Prime 4 : Beyond, Ghost of Yotei, Mio : Memories in Orbit, Ninja Gaiden 4, Pragmata, Resident Evil Requiem ou encore Call Of Duty : Black Ops 7. La Paris Games Week se tiendra du 30 octobre au 2 novembre.