Pays de 17 millions d’habitants auxquels s’ajoute une diaspora de deux millions d’Équatoriens, répartis essentiellement entre l’Espagne, l’Italie et surtout les USA…notamment dans l’État de New York, coincé entre le Pérou au Sud et la Colombie au Nord, l’Équateur, pays d’Amérique latine le plus touché en proportion par le coronavirus, élira le dimanche 7 février 2021 son prochain président, et renouvellera les 137 membres de son Assemblée nationale.

Le chef de l’État sortant, Lenin Moreno ne se représente pas. La présidentielle doit définir si le Corréisme revient au pouvoir alors que l’ancien chef de l’État, Rafael Correa, condamné à huit ans de prison n’a pu s’y présenter. Il habite désormais en Belgique et reste l’ombre titulaire de la gauche équatorienne quatre ans après son départ. Son dauphin, Andres Arauz est en tête des intentions de vote. Son espoir est de gagner dès le premier tour, devant le banquier et homme d’affaires Guillermo Lasso, issu du Mouvement libéral-conservateur. Le leader et militant indigène Yaku Perez arriverait troisième. L'élection présidentielle de dimanche, un référendum sur Correa ?
Invités :
- Emmanuelle Sinardet, professeure de Civilisation latino-américaine à l’Université Paris Nanterre. Responsable du Centre d’Études Équatoriennes.
- Olivier Dabene, professeur de Science politique à Sciences Po. Chercheur au CERI et Président de l’Observatoire politique Amérique Latine et Caraïbes.
- Guillaume Long, analyste au Centre for Economic and Policy Research, CEPR à Washington et ancien ministre des Affaires étrangères d’Équateur.
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