Journal d'Haïti et des Amériques

Enlèvements en Haïti: «un phénomène né des politiciens»

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TÉMOIGNAGE - Otage d’un gang haïtien pendant 20 jours au mois d’avril 2021, le père Michel Briand, religieux français enlevé près de Port-au-Prince avec six autres membres d’une congrégation catholique témoigne au micro de RFI. Sans rancœur, il évoque une «expérience malheureuse, mais aussi porteuse de joie».

Père Michel Briand au micro de RFI (photo datée de 2011). Il a fait partie des religieux enlevés par un gang haïtien, en avril 2021.
Père Michel Briand au micro de RFI (photo datée de 2011). Il a fait partie des religieux enlevés par un gang haïtien, en avril 2021. © Manu Pochez/RFI
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«Au mauvais endroit, au mauvais moment» dit-il. Missionnaire catholique depuis plus de 35 ans en Haïti, le père français Michel Briand revient sur son enlèvement le 11 avril 2021, à l’est de Port-au-Prince par le gang des 400 Mawozo, alors qu’il se rendait avec six autres religieux, parmi lesquelles une autre Française, à l'ordination d'un prêtre. Sans connaître les détails permettant, en pleine nuit du 30 avril, sa libération contre laquelle le gang réclamait un million de dollars, il ne témoigne d'aucune colère contre leurs ravisseurs, mais dénonce l’implication des politiciens haïtiens dans le phénomène de gang. Il est au micro d’Amélie Baron.

  • Liz Cheney évincée de sa place de numéro 3 à la Chambre des représentants

Aux États-Unis, l'élue républicaine Liz Cheney, l'une des principales critiques de l'ancien président Donald Trump, a été évincée ce 12 mai 2021 de sa place de numéro trois du parti républicain à la Chambre des représentants, lors d’un vote des élus de son camp. Elle avait été l'une des rares à voter la mise en accusation du 45ème président pour son rôle dans les évènements du 6 janvier au Capitole. «Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m'assurer que l'ancien président ne puisse jamais revenir (à la présidence)», a assuré Liz Cheney devant la presse après la décision. «Les républicains choisissent Donald Trump plutôt que la vérité et la Constitution», selon le journal USA Today.

  • À Cuba, les femmes à l’avant-garde de l’activisme politique

Elles sont de plus en plus nombreuses à donner de la voix et à s’exprimer sans crainte. Dans un pays où manifester est interdit et où la liberté d’expression est plus que restreinte, des journalistes, artistes, militantes osent braver la répression et donnent de la voix pour défendre différentes causes. À Cuba, l’égalité homme-femme est considéré comme un acquis de la révolution cubaine, et peut aussi être une force. Dossier de Domitille Piron.

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