Journal d'Haïti et des Amériques

Haïti: «Nos voisins ont la responsabilité de nous aider»

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« Un vaste complot » : Pour Jean Gabriel Fortuné, ancien maire des Cayes et ancien sénateur du département du Sud, l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, il y a une semaine, soulève de nombreuses interrogations et pose la question de la reconstruction politique du pays. Une intervention de l’ONU est, selon lui, inévitable.

La Minujusth déployée en Haïti en octobre 2017. (Image d'illustration)
La Minujusth déployée en Haïti en octobre 2017. (Image d'illustration) HECTOR RETAMAL / AFP
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Une semaine tout juste après l’assassinat chez lui à Port-au-Prince de Jovenel Moïse, le président haïtien, les États-Unis disent toujours analyser la demande des autorités d'envoyer des militaires sur place pour sécuriser le pays. Washington par la voix de son secrétaire d’État Antony Blinken a appelé, le mardi 13 juillet 2021, les dirigeants politiques haïtiens « à rassembler le pays autour d’une vision inclusive, pacifique, sûre, pour paver la voie à la tenue d’élections cette année ». Pour l’ancien sénateur et proche de Jovenel Moïse, Jean Gabriel Fortuné « si la Communauté internationale ne s’implique pas, on ne peut que désespérer ». Selon l’ancien maire des Cayes, « la transition s’impose avec un agenda qui doit être établi par l’ONU », dont l’intervention est selon lui « inévitable ». « Nous sommes un pays en danger », estime Jean Gabriel Fortuné qui ajoute « nos voisins ont la responsabilité de nous venir en aide ».

 

  • La protestation anti-régime se poursuit à Cuba

Mardi 13 juillet 2021, les Cubains sont à nouveau descendus dans les rues de certaines localités pour exprimer leur ras-le-bol, en particulier en province. Des rassemblements qui se sont tenus malgré la coupure du réseau internet, principal moyen utilisé pour appeler à manifester. Le ministre des Affaires étrangères cubain dément toute «explosion sociale» après les importantes manifestations de dimanche dernier (11 juillet). Il s'agit tout juste, selon lui, « de désordres à échelle très limitée ». Plus d'une centaines de personnes ont été arrêtées, selon la presse étrangère. Un mort est rapporté. Un homme de 36 ans, décédé à Arroyo Naranjo, une des quinze municipalités de La Havane où les forces de l’ordre s’étaient déployées en nombre, lundi 12 juillet.

 

  • Le plaidoyer de Joe Biden pour le droit de vote

Dans un discours prononcé à Philadelphie, le mardi 13 juillet 2021, le président américain a dénoncé les assauts du camp républicain contre le droit de vote. 17 États ont modifié, cette année, leurs lois électorales et restreint l’accès aux urnes. Selon Joe Biden, c’est le socle de la démocratie qui est visé, n’hésitant pas à comparer ces lois électorales aux lois ségrégationnistes.

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