Haiti: «La société s’organise pour une proposition de transition»

Pas d’accord formel encore, mais plusieurs points de consensus ont été trouvés samedi 17 juillet 2021, par les membres de la Commission pour la recherche d'une solution haïtienne à la crise. La société civile haïtienne tente d’apporter par elle-même, sans intervention extérieure, une réponse à la succession du président assassiné Jovenel Moise.

Un hommage au défunt président haïtien Jovenel Moise devant son domicile à Port-au-Prince. Valerie Baeriswyl AFP

Samedi 17 juillet, alors que la Commission pour la recherche d'une solution haïtienne à la crise réunissait ses participants à Port-au-Prince, le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (le BINUH) a publié un communiqué qui reprend la position du Core Groupe dans lequel ses ambassadeurs semblent prendre leurs distances avec celui qui a pris le pouvoir en Haïti, le Premier ministre intérimaire Claude Joseph. Le Core groupe « encourage fortement le Premier ministre désigné Ariel Henry à poursuivre la mission qui lui a été confiée de former un tel gouvernement ». Une annonce qui a surpris Jacques Ted Saint-Dic, le porte-parole de le Commission pour la recherche d'une solution haïtienne à la crise. La société est en train de s’organiser. « Haïti est engagé à trouver un compromis (…) dans ce cas, ce n’est pas une démarche raisonnable de se mettre à contrecourant de cet élan », estime Jacques Ted Saint-Dic qui assure que des « accords essentiels ont été trouvés » par la commission.

• Le Mexique au cœur du scandale Pegasus

Sur la liste des 50 000 numéros de téléphone qui auraient été piratés par le logiciel Pegasus, 15 000 sont des numéros mexicains. Parmi les numéros découverts, figure notamment celui de Cecilio Pineda, un journaliste indépendant mexicain qui a été assassiné et dont le téléphone avait disparu. Des révélations qui prouvent que les autorités mexicaines, durant la présidence d’Enrique Peña Nieto, ont encore plus utilisé ce logiciel, explique le journal Milenio.

• États-Unis : Réparation pour les Bruce

On est en 1924 en pleine ségrégation aux États-Unis. Un couple noir, les Bruce, qui possède un terrain à Manhattan Beach, l'une des plages dans le sud de Los Angeles, construit un village de vacances destiné aux Noirs. La ville va alors les exproprier. 100 ans plus tard, le comté s'apprête à rendre à leurs descendants ce terrain qui vaudrait aujourd’hui, 75 millions de dollars.