Les États-Unis, destination de plus en plus coûteuse pour les Haïtiens

Alors que la situation sécuritaire et humanitaire se dégrade chaque jour en Haïti, il devient de plus en plus difficile de voyager vers les États-Unis. Plusieurs compagnies aériennes comme American Airlines ou JetBlue ont réduit leur nombre de vols, et ont également remplacé certains avions par des appareils comportant moins de sièges. Depuis, les prix flambent.

À l'aéroport international Toussaint Louverture, Port-au-Prince, Haïti, en 2022. (Image d'illustration) © Odelyn Joseph/AP

Un billet en classe économique pour relier Port-au-Prince et une grande ville américaine comme Washington coûte désormais entre 3 700€ et plus de 4 000€, et il faut compter près de 1 500€^{pour rejoindre Miami. Dans certains cas, les prix sont multipliés par dix. « C’est comme si Haïti ne devait pas bénéficier de ce programme du plan humanitaire mis en place par l’administration Biden, se désole la défenseure des droits humains Gelda Thermitus, au micro de notre correspondant Ronel Paul. Certains y voient même une stratégie de la part des États-Unis : « Biden ouvre une vanne qui provoque des réactions aux États-Unis, même dans le camp des démocrates, mais moralement il ne peut y retourner, analyse Pierre Robert Auguste, le président de l’association des entrepreneurs de l’Artibonite, peut-être qu’ils cherchent une façon de limiter la vague pour éviter que l’atmosphère préélectorale ne soit perturbée par cette question ? »}

L’Assemblée reste sous le contrôle de l’opposition en Équateur

Après l’élection pour renouveler une partie des dirigeants du pouvoir législatif, le Parlement reste aux mains de la coalition de centre-gauche à la veille de l’ouverture du procès en destitution du président Guillermo Lasso, soupçonné de détournement de fonds publics. « Quand le président partira-t-il ? se demande La Hora, il est évident que les problèmes du pays ne l’ont jamais empêché de dormir, c’est pourquoi aujourd’hui la majorité des Equatoriens veulent qu’il s’en aille. » Le journal El Comercio estime en tout cas « qu’une majorité est en train de se former pour destituer le président. »

Le journal de la 1^ère

Après neuf heures de débats, le Congrès des élus de la Guyane a adopté l’avant-projet « d’évolution statutaire » du département 9-7-3.