Le succès du mezcal menace l’environnement dans le sud du Mexique
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Depuis quelques années, le mezcal rencontre de plus en plus de succès dans les bars occidentaux, aux États-Unis notamment. L’attrait pour le mezcal est une opportunité pour le sud du Mexique, dans des champs qui ne sont pas adaptés pour la culture du maïs, mais pour répondre à la demande, les paysans sèment de plus en plus d’agave, la plante dont on fait le mezcal mais ces monocultures sont très nocives pour l’environnement. Reportage de Raphaël Moran dans la région de Oaxaca où l’on produit 90% du mezcal mexicain.

La fabrication du mezcal se transmet de génération en génération dans la famille de Graciela, habitante du village de Santa Catarina, « avant, il n’y avait ni marques ni bouteilles. Les gens venaient avec leur bidon, la consommation était strictement locale » mais en cinq ans, le nombre de fabriques de mezcal a plus que triplé. Pourtant, plusieurs biologistes constatent que la plante se raréfie en milieu naturel alors la monoculture prend le relais sur les collines du sud du Mexique, au détriment des forêts et des buissons.
« La végétation naturelle est détruite ou fragmentée, explique le biologiste Matias Dominguez Laso, on déforeste et on brûle puis on sème sur des collines très pentues. Avec les premières pluies, il y a un risque d’érosion. L’eau emporte des sols qui ont mis des millions d’années à se former. » L’apparition d’insectes est l’autre risque dans les monocultures, ils sont combattus par des pesticides très nocifs « qui finissent dans les fleuves et les eaux destinées à la consommation humaine. »
L’inquiétude des Haïtiens après la fermeture de la frontière dominicaine
Les Haïtiens installés en République dominicaine sont nombreux à vouloir quitter le pays depuis quelques jours. « Il n’y a pas d’échange ni de commerce avec la République Dominicaine mais les Haïtiens trouvent des moyens pour rentrer, explique Sam Guillaume, porte-parole du Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés, ils retournent de manière informelle parce qu’une décision a été prise en République Dominicaine de ne pas mettre les taxis au service des Haïtiens. » Sam Guillaume précise que les points de passage non-officiels risquent de faire augmenter les cas de traite et de trafic entre Haïti et la République Dominicaine.
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