Journal d'Haïti et des Amériques

Nouvelle constitution au Chili, début de campagne avant le référendum

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Le président Boric reçoit aujourd’hui (7 novembre 2023) le projet de nouvelle Constitution, rédigée par une assemblée très à droite. La gauche, pourtant très favorable au changement de Constitution, et à l’origine de la réforme, appelle aujourd’hui à voter contre le texte en décembre 2023. Analyse de notre correspondante, Naïla Derroisné.

Le président du Chili, Gabriel Boric, le 7 novembre 2023.
Le président du Chili, Gabriel Boric, le 7 novembre 2023. © PABLO VERA/AFP
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La situation est paradoxale, la gauche qui souhaitait modifier les textes fondamentaux dénonce aujourd’hui un projet « pire » que la constitution actuelle, héritée de la dictature. Elle s’inquiète de régressions pour les droits des femmes, l’égalité des genres ou encore les droits des migrants. Même l’inscription dans le projet de constitution de « l’État social » ne rassure pas car la droite, majoritaire au Conseil constitutionnel, a fait voter toute une série d’articles pour que le secteur privé continue à gérer l’éducation, la santé ou encore les retraites. La droite qui défend davantage d’outils pour le maintien de l’ordre, le contrôle de la migration et la lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme. Les Chiliens, eux, se désintéressent du processus et, selon les enquêtes d’opinion, sont plutôt opposés à cette nouvelle constitution.

 

L’actualité haïtienne par nos confrères d’Alterpresse

Comme chaque mardi, Gotson Pierre, directeur de l’agence Alterpresse revient sur les principaux sujets dont cette tentative d’enlèvement déjouée par la police à Delmas, ce qui fait dire au Syndicat national des policiers haïtiens que la police est capable. Selon le Synapoha cité par le site d’information, « ce sont la volonté et les moyens qui manquent ». Alterpresse revient également encore la visite au Vatican d’une vingtaine d’enfants haïtiens, reçus hier (6 novembre 2023) par le Pape avant de se promener avec des pancartes « paix pour Haïti ». La visite est symbolique car les enfants sont aussi victimes des gangs, « certains sont blessés ou tués dans des tirs croisés sur le chemin de l’école, rappelle Gotson Pierre, d’autres sont enrôlés de force dans les gangs ou les rejoignent par pur désespoir et les enfants constituent aussi la moitié des personnes déplacées à cause de la violence. »

 

Le journal de la 1ère

Le « mois de la viande » se tient en ce moment en Guyane.

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