Journal d'Haïti et des Amériques

Haïti : la violence des gangs et ses conséquences sur la santé mentale

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Dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, les gangs contrôlent de nombreux quartiers et font vivre un enfer aux habitants. Un quotidien marqué par les meurtres, les pillages, les viols… avec le risque, pour certains, de développer de graves troubles psychologiques.

Un manifestant brandit une machette, symbole de défense contre les gangs, lors d’une manifestation contre les violences des gangs, le 25 août 2023 à Port-au-Prince.
Un manifestant brandit une machette, symbole de défense contre les gangs, lors d’une manifestation contre les violences des gangs, le 25 août 2023 à Port-au-Prince. © Odelyn Joseph / AP
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« On doit faire face à des gangs, à des tirs, à des violeurs. En sortant dans la rue, je me dis que je ne sais pas si je vais rentrer. Je me prépare au cas où on me kidnappe, où on me tue », témoigne Élbé, une habitante de Port-au-Prince. La santé mentale des Haïtiens est menacée par l’insécurité. Le sujet était abordé, ce mercredi 15 novembre 2023, dans Priorité Santé avec Caroline Paré, avec ses invités, Ronald Jean-Jacques, psychologue et professeur à l’Université d’État d’Haïti, et Judite Blanc, chercheuse au Département de Psychiatrie et de Sciences du comportement à l’Université de Miami.

► À écouter aussi, l'émission Priorité santé : Haïti : une population soumise à de multiples traumas.

 

En Équateur, l’accueil des migrants vénézuéliens

La crise économique, au Venezuela, pousse de nombreux jeunes à émigrer vers les États-Unis ou des pays d’Amérique latine. Ces migrants sont moins nombreux qu’avant, mais ils sont plus jeunes et moins informés. Ils se lancent sur les routes pour retrouver des membres de leur famille qui sont installés à l’étranger depuis plusieurs années et, sur la route, sont victimes de violences en tous genres. De nombreuses ONG tentent de les aider pour rendre leur voyage un peu plus serein : « On a des kits pour bébés avec des couches, une serviette, des lingettes humides et un kit pour femmes, avec des sous-vêtements, un sifflet qu’elles peuvent utiliser en cas de danger », détaille Manuel Vicuna, travailleur humanitaire, au micro d’Éric Samson. Certaines ONG prennent en charge des migrants déshydratés, affamés. « La vérité, c’est qu’on voyage sans information, témoigne Dismary Monasterio. On est dans cette cantine humanitaire parce qu’une dame nous a informés sur le chemin ». D’autres sont aussi victimes de vol, comme cette Vénézuélienne qui a préféré rester anonyme : « On nous a volé des vêtements sur le chemin. Ce qui nous reste est sale et mouillé, j’ai juste un drap pour me couvrir. Les refuges que l’on nous offre sont très importants ».

 

Le journal de la 1ère

L’article 55 du budget Outre-mer fait beaucoup parler…

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