À la Une: l’assassinat de Chérubin Okende choque la nation
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« Enlevé puis tué, Okende le nouveau Chebeya », titre le journal Ouragan. La nation est choquée, écrit ce tabloïd, qui compare l’assassinat de Chérubin Okende à celui du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya, retrouvé mort en 2010 dans sa voiture à la périphérie de Kinshasa, alors que le corps de son compagnon d’infortune, Fidèle Bazana, n’a jamais été retrouvé. La consternation est totale dans le camp de Katumbi, poursuit le journal.
Pour le trihebdomadaire Africanews aussi, l’assassinat de Chérubin Okende Senga rappelle celui de Chebeya. Le pays est en émoi, explique le confrère, qui précise qu'« un député de l’opposition invité à la Cour constitutionnelle, enlevé et retrouvé mort criblé des balles ». Les évêques catholiques demandent une enquête indépendante autant que le parti Ensemble pour la République et d’autres partenaires, tous affligés après ce crime odieux, poursuit Africanews. « Tshisekedi exige toute la lumière sur l’assassinat de Chérubin Okende », titre de son côté Le Maximum. Selon ce bihebdomadaire, le chef de l’État a enjoint la justice à faire la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables de cet acte inadmissible.
L'arme du crime déjà connue
Parlant de la même affaire Okende, Le Phare affirme pour sa part qu’un suspect s’est signalé quatre fois à la Cour constitutionnelle. L’opinion commence à voir un peu plus clair dans ce crime crapuleux, peut-on en effet lire dans ce quotidien, qui se réfère aux déclarations du procureur général près la Cour de cassation dans un point de presse animé à la Cour constitutionnelle le 13 juillet. Les premiers éléments révèlent que la mort a été donnée par balle, l’arme du crime est connue rapporte Le Phare, qui cite le magistrat Firmin Mvonde Mambu.
Le premier suspect déniché, poursuit le journal, est interrogé par le parquet de grande instance de la Gombe. Cette personne, explique le quotidien, a effectué quatre tours à la Cour constitutionnelle en moins de 24 heures. S’appuyant sur les affirmations du procureur général près la Cour de cassation, le quotidien Le Phare rapporte aussi qu'« arrivé pour la première fois le mercredi à 11 heures pour retirer un courrier, l’individu est revenu à 16 heures pour déposer une correspondance, puis encore à 20 heures cherchant à savoir si Chérubin Okende était à la Cour. Il est encore revenu le jeudi matin ».
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