Afro-Club, le hit des platines

Kameni et Cysoul chantent la complicité amoureuse dans « My Baby »

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Kameni et Cysoul enflamment la scène, Zakalara et Sins ajoutent leur grain de folie, Barack Adama et Iss 814 assurent le show…et Norah Jones vient souffler un vent rétro inattendu

Kameni et Cysoul
Kameni et Cysoul © Rude Gyal Nation
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Barack Adama & Iss 814 frappent fort avec « Terrou-Bi »

Barack Adama reprend du service sous le label H24, distribué par Play Two. Il s'est associé au Sénégalais Iss 814 sur le titre « Terrou-Bi », une courte collaboration, mais percutante. Ce titre est un petit concentré d’authenticité rap/hip-hop francophone qui repose sur un refrain accrocheur et une énergie brute qui rappellent que les deux artistes savent fusionner leurs univers avec justesse. Le compositeur Titai est crédité à la production. Le refrain répétitif agit comme un hook instantané, preuve de son efficacité immédiate. Le fade-out final particulièrement long donne l’impression que le morceau ne se termine jamais vraiment, comme si l’histoire continuait en dehors des enceintes. Un choix artistique qui a suscité des discussions amusées.

Zakalara & Sins imposent leur langage urbain avec « Songi Songi »

Le rappeur et danseur congolais Zakalara a pris d'assaut les classements avec sa chanson « Songi Songi » en duo avec Sins. La production signée Chris Basunga Nsumbu a été visionné près de 2 millions de fois. Derrière son rythme accrocheur et son refrain répété comme un mantra, le morceau sonde un thème universel : celui de la trahison, des faux amis et des relations qui se transforment selon les circonstances. Le clip, esthétique et urbain, traduit le mélange de mélodie et de douleur qui structure le titre. Mais Zakalara ne s’est pas arrêté à la musique : pour accompagner cette sortie, il a lancé un défi de danse sur TikTok et Instagram, invitant ses fans à illustrer à leur manière l’esprit du “songi songi”. Certains internautes se sont amusés à détourner le challenge en faisant danser des membres de leur famille plus âgés, prouvant que ce cri de méfiance urbaine est devenu un langage partagé entre générations.

Kameni et Cysoul complices et intimistes dans la douce ballade « My Baby »

Kameni est de retour avec le single « My Baby », sorti sous la bannière Rude Gyal Nation. Son talent de conteuse musicale se confirme dans ce titre d’environ trois minutes où la tendresse et la complicité sont au cœur de l’ambiance. En duo avec Cysoul, dont la voix complète à merveille la sienne, la chanteuse camerounaise déroule une déclaration d’affection sur un rythme doux et posé, calibré pour les moments d’écoute intime. Le clip réalisé par Dr. Nkeng Stephens joue sur des lumières tamisées pour traduire visuellement la chaleur du morceau. Kameni a confié avoir insisté pour tourner dans un décor qu’elle “connaît depuis toujours”, un lieu familier qui lui permettait de “se sentir vraie”, ce qui n’a pas échappé à ses fans ravis par cette authenticité. Le refrain entêtant “My Baby” a déjà avoir conquis les esprits, signe évident que la chanson a trouvé sa place dans le quotidien.

La séquence rétro du jeudi : « Don't Know Why » de Norah Jones

Avec « Don’t Know Why », sorti en 2002 comme premier single de l’album Come Away With Me, Norah Jones a écrit sans le savoir une page essentielle de la musique des années 2000 : derrière ce morceau de jazz feutré, avec des touches folk et blues, se cache une ballade intime où sa voix veloutée se mêle à un piano délicat et à une guitare discrète, créant une atmosphère de confession douce, presque murmurée à l’oreille de l’auditeur. Si le texte exprime une mélancolie simple et universelle, c’est la sincérité de l’interprétation qui a conquis le monde, propulsant l’album à plus de 20 millions de ventes et offrant à la chanteuse trois Grammy Awards en 2003 (Record of the Year, Song of the Year et Best Female Pop Vocal Performance). Son label ne croyait pas à ce titre, jugé “trop simple”, et Norah elle-même n’imaginait pas qu’une chanson enregistrée comme une démo puisse devenir un tube planétaire. Comme quoi, parfois, c’est la fragilité assumée qui touche le plus. « Don’t Know Why » est depuis devenue une chanson emblématique, souvent utilisée dans des films, séries ou publicités, mais aussi un morceau culte pour les pianistes amateurs qui la reprennent comme un “classique moderne” afin d’apprendre à jouer un hymne intemporel.

Une sélection disponible exclusivement dans la playlist Afro-Club sur Deezer, Terrou-Bi0 et sur la chaîne YouTube de RFI Musique.

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