Pérou: la contestation perdure après la destitution de Castillo
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Malgré la promesse d'élections anticipées, les partisans du président destitué Pedro Castillo continuent de manifester à travers tout le pays. Un appel national à la grève a été lancé jusqu'au jeudi 15 décembre 2022 par des agriculteurs et des transporteurs. Sept personnes sont mortes déjà depuis la fin de semaine dernière.

Le mouvement de contestation contre la nouvelle présidente Dina Boluarte s’étend. Des syndicats agraires et organisations sociales paysannes et indigènes ont appelé à une grève illimitée. Outre la «libération immédiate» de l'ex-président de gauche Pedro Castillo, destitué le 7 décembre 2022, les manifestants réclament la dissolution du Parlement, des élections anticipées et une nouvelle Constitution. Pedro Castillo n’a toutefois pas manqué l’occasion de jeter un peu plus d'huile sur un feu. Dans une lettre rendue publique sur son compte Twitter, il affirme avoir été «maltraité, humilié et enlevé» et traite la présidente Dina Boluarte «d’usurpatrice». Les gouvernements de gauche du Mexique, d'Argentine, de la Colombie et de Bolivie ont apporté leur soutien au président destitué.
Près de 3 600 personnes tuées, blessées ou kidnappées en Haïti depuis janvier 2022
Au total, 3 598 personnes ont été tuées, blessées ou kidnappées en Haïti, de janvier à début du mois de décembre 2022, selon les chiffres du Haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, l’Autrichien Volker Türk. 1 448 personnes ont été tuées, 1 145 blessées et 1 005 autres kidnappées par des gangs armés, qui opèrent en Haïti. Des bandes armées, qui seraient «soutenues par les élites économiques et politiques, contrôlent plus de 60%» de la capitale, Port-au-Prince, alors que 4,7 millions de personnes sont confrontées à la faim dans le pays selon Volker Türk, comme nous le rapporte aujourd’hui Goston Pierre, rédacteur en chef du site AlterPresse.
Le travail de détenus dans les prisons américaines
Saviez-vous que les plaques d’immatriculation aux États-Unis sont toutes fabriquées par des prisonniers ? Des détenus, en majorité des personnes de couleur, qui sont obligés de travailler pour l’administration pénitentiaire, qu’ils soient condamnés ou en attente de leur procès. Leur paye dépasse rarement les 50 centimes la journée, et les bénéfices de leur production ne vont que très rarement à l’institution carcérale, mais à des industries privées. Pour de nombreuses organisations, cela n’est rien d’autre que de l’esclavage. Une pratique autorisée pourtant par la Constitution américaine. C’est le dossier de Thomas Harms.
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